Depuis quelques temps je m'intéresse au milieu sceptique. J'écoute et je suis plusieurs personnes ou chaînes youtube qui en parlent.
J'aime beaucoup leur approche ! Vulgariser, expliquer certains concepts, certains fonctionnements du cerveau. Faire témoigner des personnes, des professionnels du sujet... Rendre accessible certaines connaissances. Le but, développer l'esprit critique au regard de ce que nous renvoie la télévision, les journaux. Dénoncer et aider à repérer les concepts dangereux, les manipulateurs, les dérives sectaires... Décortiquer les mensonges, les faux-discours ... Le tout avec un regard scientifique et basé sur la preuve.
Je trouve cela très instructif, très intéressant et j'aime ce concept. Il décortique non pas seulement les problèmes de discours, de falsification des faits mais aussi le fonctionnement de notre propre cerveau et comment parfois, il peut se tromper dans sa "logique de pensée", son fonctionnement et ainsi nous induire en erreur. Il nous apprend à avoir une éthique d'information, un réflexe de remise en question personnelle...
Les écouter et apprendre petit à petit à mieux réfléchir à mon propre mode de pensée et les biais cognitif qu'il peut avoir m'aide énormément ! Je comprends aussi beaucoup mieux ce que j'ai vécu dans la secte dans laquelle j'ai grandi, la manipulation que j'y ai subie et comment les adultes autour de moi ont pu se retrouver piégés dans cet environnement sectaire. Cela m'aide aussi à mieux percevoir ce qui parfois dans mon environnement présent me met en alerte. J'arrive ainsi mieux à voir mes déclencheurs face à ce que je perçois comme dérive sectaire ou agissements ou comportements qui réactivent ma méfiance. Et cela m'aide aussi à me sentir moins perdue et moins effrayée quand je me réactive sans vraiment discerner ce qui a déclenché ma méfiance. Car j'ai plus le réflexe suite à ces alertes de me faire confiance, d'aller faire des recherches sur la personne ou la méthode et trouver des explications ou des pistes pour réfuter ou asseoir cette perception que j'ai eue.
Mais une chose me déçoit beaucoup. Je ne suis pas encore au "fait" de tout ce milieu mais j'ai l'impression que tous sont favorables à la thèse des faux souvenirs et s'y accrochent comme si c'était l'unique vérité, l'unique réalité.
Développer son esprit critique, c'est accepter d'écouter l'autre et de se faire sa propre idée, sa propre critique à partir de l'ensemble des preuves. J'ai donc acheté "le bouquin" que ce milieu plébiscite. C'est un livre de Brigitte Axelrad, une professeur de philosophie et psychosociologie.
Ce livre coût 11 euros pour 76 pages écrites en très gros et très aéré. Il a été publié en septembre 2010.
J'aurais plusieurs critiques à faire de prime abord.
Peut on expliquer le cerveau, son fonctionnement, sa complexité, sa diversité en si peu de pages jusqu'à en arriver à une seule conclusion ?
Un livre qui est sensé être un regard critique et objectif l'est-il si dans ce livre la majorité des points de vues rapportés est fait uniquement en interrogeant et en rapportant les propos des personnes en faveur de cette thèse ? Le livre est ponctué uniquement des interviews faites à celle qui est à l'origine de ce concept de "faux souvenirs ", Elizabeth Loftus. Est ce donc objectif ?
Depuis 2010, beaucoup de recherches ont été faites. Peut on se référer à un livre qui de fait serait dépassé en terme de connaissance puisqu'il a été publié en 2010 ? Un chercheur objectif ne devrait il pas mettre à jour ses connaissances pour être certain d'avoir tous les tenants et aboutissants les plus récents avant de se faire une opinion et la promouvoir ?
Ce livre a très peu de sources. Celles citées sont majoritairement Freud, Loftus et Jacques Van Rillaer. Ou des sources qui n'ont rien de pro de la psychologie et du fonctionnement du cerveau. Pour moi ce n'est pas être objectif ni avoir un regard critique et scientifique !
Analyse du livre :
Introduction
Son introduction commence par citer Freud. (P9-10)
"Les uns se rallièrent à la théorie des fantasmes œdipiens, niant en bloc les récits d'abus subis dans l'enfance, les autres, à l'ancienne théorie de la séduction et encouragèrent avec force ces récits." "Nous essaierons ici de démêler l'écheveau des croyances, des théories pseudo-scientifiques et des techniques de manipulation qui ont conduit aux ravages engendrés par les thérapies de la "mémoire retrouvée" et des "faux-souvenirs"."
Le ton est déjà clairement donné et le parti pris également. Je vous encourage à regarder l'excellent film "le Phallus et le néant" de Sophie Robert pour vous faire une idée de la psychanalyse...
Axelrad cite le nom de plusieurs femmes victimes de ce fameux syndrome : Holly Ramona, Beth Rutherford. Sans source. Est-ce suffisant de citer 2 cas dans l'histoire sans faire de rapport objectif sur les cas avérés de manipulation et rapporter également les condamnations effectives après des allégations de viol ou violences sexuelles? Ne devrait elle pas rapporter aussi les statistiques sur le nombre de condamnations par rapport aux violences sexuelles commises, le nombre d'allégations mensongères... Ces statistiques existent ! Je ne dis pas que les deux cas rapportés n'existent pas ou sont faux mais être rigoureux et scientifique c'est regarder les choses dans leur globalité et pas se référer à quelques cas exceptionnels qui tombent à propos pour défendre sa thèse.
Chapitre : Le "syndrome des faux souvenirs"
Ensuite page 13 à 16, elle explique en quelques lignes l'historique de ce "syndrome". Sans préciser les liens avérés de certains membres de la fondation de la FMSF avec la pédocriminalité. (voir la fin de cet article pour les sources)
Elle donne la définition du "syndrome" sans préciser que celui-ci n'a pas de reconnaissance ni de référence dans les deux manuels reconnus mondialement le DSM et la CIM.
Une autre chose à savoir également est que la False Memory Syndrome Foundation (FMSF) a été fermée en 2019 :
Reconnaissance officielle des différentes organisations de l'amnésie dissociative : http://www.leadershipcouncil.org/1/tm/state.html
Elle parle de "thérapie de la mémoire retrouvée" en disant que "leur méthode, qui peut utiliser des procédés divers, s'appuie sur la suggestion". Sans avancer aucune étude ni aucune source pour étayer ses dires.
"Des patients, qui n'avaient jamais eu aucun souvenir d'avoir été abusés et qui le plus souvent consultaient un psychothérapeute pour une difficulté existentielle légère, sortirent de thérapie avec des "souvenirs" détaillés et vivants de la façon dont ils auraient été abusés sexuellement et de façon récurrente, dans leur enfance." Encore une fois pas de source, pas d'études pour appuyer ses dires.
De plus, une chose qui me dérange est de dire que les patients qui viennent en thérapie y viennent pour des "difficultés existentielle légères". Depuis quand on consulte un psy pour une difficulté légère ? Aller voir un psy est loin d'être à la mode et une chose dont on se vante sauf peut-être dans les milieux bobos qui vont voir des psychanalystes et où cela fait "branché" d'aller sur le divan... Si on parle à notre entourage, nos collègues de travail du fait qu'on va en thérapie, ce peut être perçu très négativement ! Les gens nous jugerons négativement comme une personne faible, une folle, une personne dangereuse ou incompétente, instable... Avoir des troubles psychiatriques est loin d'être à la mode et être hospitalisé en psychiatrie encore moins. Encore aujourd'hui, des troubles comme la schizophrénie ou la bipolarité sont perçues comme personnes psychopathes et dangereuses par la société. La dépression n'est pas mieux jugée socialement... Un site très intéressant reprenant les faits sur la fausse mémoire :
Et un autre sur l'historique :
Trauma-Related Dissociation Is No Fantasy: Addressing the Errors of Omission and Commission in Merckelbach and Patihis (2018), Brant, Dalenberg
Recovered Memory and the Daubert Criteria: Recovered Memory as Professionally Tested,
Peer Reviewed, and Accepted in the Relevant Scientific Community, 2006
Recovered memories: The current weight of the evidence in science and in the courts. Brown, D., Scheflin, A. W., & Whitfield, C. L. (1999)
Fact or Factitious? A Psychobiological Study of Authentic and Simulated Dissociative Identity States, 2012
Is it Trauma- or Fantasy-based? Comparing dissociative identity disorder, post-traumatic
stress disorder, simulators, and controls, 2016
P17, elle donne une définition de l'abus sexuel "pouvant aller d'un regard, d'un frôlement de la main au viol proprement dit" selon elle donné par les thérapeutes de la mémoire retrouvée. Je trouve que c'est une critique caricaturale vraiment peu objective ! On sait très bien qu'en terme de loi, il existe des degrés allant du délit au crime. Et l'existence du climat incestuel et de la culture du viol sont des choses qui commencent à être reconnues et combattues. Tout comme pour qu'une secte soit reconnue comme telle, il y a des critères à remplir, c'est l'accumulation de ces critères qui fera que la secte sera référencée comme telle. De même dans une famille incestueuse, c'est tout un climat, une accumulation de choses qui feront que l'inceste soit "réalisable".
Chapitre : L'influence thérapeutique
P19 elle écrit : "Au début ou après quelques temps de thérapie, le thérapeute pose au patient venu consulter pour une difficulté existentielle, la question directe : "Ne pensez-vous pas que vous avez été sexuellement abusé dans votre enfance?" ou indirecte : "En écoutant ce que vous me dites, je me demande si vous n'avez pas été abusé sexuellement dans votre enfance"."
Encore une fois sur quelles données s'appuie-t-elle pour affirmer cela ? Aucune source. L'une des demandes des groupes qui se battent pour faire bouger la loi et la société pour la protection des violences demandent que chaque professionnel pose la question à ses patients : "avez vous ou êtes-vous victime de violence?" Je trouve cela crucial ! En formulant la question de cette manière, comme une question ouverte cela permet de répondre oui ou non. Et le patient peut ainsi décider lui même si tel est le cas de parler de ses problèmes ou pas. Personne ne peut dire aujourd'hui que les féminicides, les violences conjugales et les violences sexuelles n'existent pas ! C'est un fait établi avec des chiffres et des études sourcées. C'est aussi un fait que la prise en charge et la protection de ces personnes est très en dessous de ce qu'il est nécessaire ! Alors peut-être serait-il temps que les professionnels fassent leur travail et posent cette question essentielle "êtes vous ou avez vous été victime de violence?" pour qu'enfin les choses bougent et que nous victimes nous sentions reconnues et puissions enfin être entendues et protégées, aidées !!!
P21 à 22 elle parle de l'influence thérapeutique mais sans citer aucune étude scientifique sur le sujet. A la place elle parle d'une pièce de théâtre et de Freud... Je crois qu'il y a mieux comme preuve scientifique Non ?
Chapitre : Les fondements théoriques et leur application
P23 à 30, elle dresse l'historique de la naissance de la théorie de la séduction et du complexe d'Œdipe. Je crois que niveau historique il y a quelques écueils dans son résumé... Freud a certes fait partie de l'histoire de la psychologie mais concernant la découverte de la dissociation, bien d'autres psys ont travaillé sur le sujet (depuis le XVIIIème siècle !) avant et après Freud et apporté des découvertes majeures sur le sujet. Les passer sous silence et ne parler que de Freud est très réducteur (notamment Pierre Janet... et tant d'autres...). Selon Axelrad la recrudescence des plaintes pour viols serait dûe au fait que des psys se soient "accrochés" à la théorie de la séduction de Freud. Encore une fois, niveau analyse de l'histoire cela est très réducteur...
P31"Ces chercheurs ont fait renaître de ses cendres la théorie de la séduction freudienne en suggérant qu'une très grande variété de difficultés et problèmes psychologiques provient de souvenirs d'abus sexuels durant l'enfance."
Un point historique sur la découverte et l'histoire de la dissociation :
Grand angle : le concept de dissociation de Janet à aujourd’hui, dérive et écueil, Saillot, 2017
L'historique du concept de dissociation :
History of the concept of dissociation, Van Der Hart et Dorahy, 2009
Multiple States of Consciousness, Complexes, Personalities, or Parts of the Personality? An Historical Perspective and Contemporary Proposal on Trauma-Related Dissociation, van der Hart, Moskowitz, 2018
Dissociation as a disorder of integration – On the footsteps of Pierre Janet, Scalabrini, Mucci, Esposito, 2020
P31-32, elle dit que le mouvement "Recovered Memory Movement" englobait un ensemble de théories et de pratiques psychothérapeutiques cherchant à guérir les "symptômes" par la réactivation de "souvenirs refoulés" de traumatismes, au moyen de techniques souvent proches de l'hypnose."
Encore une fois Axelrad avance des accusation graves sans aucune source, sans aucune preuve à l'appui ! Dans ce cas, si c'est vraiment un fait avéré, n'y aurait il pas eu des mises en examen? Des radiations de l'ordre des médecins? Des radiations de ces psychologues? N'y a-t-il donc aucune protection contre les mauvais psychologues ? A-t-elle seulement assisté à une thérapie ? Sait elle comment cela se déroule ? Quelles sont ses sources ?
P32-34, elle parle d'un livre "The courage to heal" écrit par Ellen Bass, une poète et professeure d'écriture créative et par Laura Davis, une auteure et survivante d'inceste publiée en 1988. Là encore, je trouve cela fallacieux, c'est un biais de représentativité, cet exemple particulier n'augure pas des milliers de thérapies qui se déroulent partout dans le monde. Citer un livre scientifique, fait par des professionnels spécialistes de la question aurait été plus judicieux... C'est comme si je critiquais un procédé chirurgical en citant pour prouver mes dires le script de la série Grey's Anatomy... Des auteurs spécialistes du domaine je pense que même en 2010, il y en avait... Le livre "le soi hanté" de Van Der Hart, Nijenhuis et Steele par exemple a été publié en 2006...
Chapitre : Faux souvenirs, manipulation mentale et refoulement
P35 à 38, Axelrad parle de la "manipulation mentale" en citant... une pièce de théâtre ("Souvenirs Fantômes" d'Arnold Wesker)... Là encore, il y a mieux comme preuve et exactitude scientifique pour expliquer et décortiquer la manipulation supposément faite dans des thérapies pour "retrouver des souvenirs refoulés"!
P38 à 42 Elle cite Joule et Beauvois. Je ne suis pas assez callée sur le sujet pour les critiquer. Mais le fait qu'ils disent dans les "TMR, le patient se voit assigner une tâche supplémentaire : retrouver des souvenirs, accuser les coupables présumés, leur faire payer leurs crimes." Sur quoi s'appuient-ils pour affirmer cela ? Encore une fois où sont les statistiques, les études qui prouvent cela ? Les psys n'ont-ils pas un code éthique à respecter ?
Ensuite elle parle de la suggestion qui s'opèrerait entre le psy et son patient. Des études ont prouvés que les patient avec TDI n'étaient pas plus suggestibles que les autres. (voir les sources en bas de cet article)
P42-43 Elle parle du "refoulement" et des preuves de son existence. Elle cite Jacques Van Rillaer "Les êtres humains disposent d'un mécanisme grâce auquel ils gardent en mémoire les situations très pénibles"."
A-t-on une preuve de l'existence du refoulement ? non, aucune. Les enquêtes sur les enfants victimes d'inceste et autres violences sexuelles vont toutes dans le même sens : les souvenirs de ces événements ne sont nullement refoulés et oubliés, du moins si les enfants ont plus de trois ans et si les expériences ont été réellement traumatisantes." En fait c'est du concept d'amnésie dissociative auquel elle semble faire allusion, concept qui est référencé dans le DSM et reconnu officiellement. De très nombreuses preuves ont été avancées sur l'amnésie dissociative : les personnes souffrant de TSPT en ont, ainsi que les personnes avec un TDI, des survivants de la guerre du vietnam, de l'holocaustes en ont été victimes. J'ajouterais même qu'assez paradoxalement, Elizabeth Loftus, elle même, a reconnu qu'un tueur pouvait avoir des amnésies...
Voici un site qui reprend différentes études sur la prévalence de l'amnésie dissociative : http://www.leadershipcouncil.org/1/tm/prev.html
Amnésie dissociative chez les survivants de l'holocauste :
Une affaire jugée :
Une recherche en cours sur la mémoire avant 3 ans :
P44 à 46, Axelrad parle du bon choix du thérapeute et conclue par "Le danger peut venir aussi des thérapeutes diplômés, et qui dénoncent les thérapies des faux souvenirs tout en les pratiquant, persuadés que les souvenirs auxquels ils parviennent sont vrais."
Donc en gros, selon ses dires, il n'existe aucune certitude de trouver un psy compétent et tous sont potentiellement des pros qui peuvent "induire"...
Chapitre : Les aléas de la mémoire, vrais et faux souvenirs
P47 à 53 Elle parle de la distinction entre vrais et faux souvenirs. Pour appuyer ses dires, elle se sert de deux anecdotes de Piaget et Loftus qui se seraient souvenus de souvenirs alors que des proches les ont contredits. Ensuite elle cite Loftus en disant "sans corroboration extérieure, on ne peut pas faire la différence entre un vrai et un faux souvenir."
Deux exemples ne permettent pas de faire une généralité, ni une preuve. Dire que sans corroboration extérieure un crime n'a pas d'existence est un nonsens.
Une page reprenant différentes recherches sur la véracité des "souvenirs récupérés" : http://www.leadershipcouncil.org/1/tm/acc.html
110 cas de "souvenirs récupérés ":
Recherches sur l'exactitude des "souvenirs récupérés":
Une autre étude :
Un site sur les "souvenirs récupérés" :
Chapitre : Les ravages des faux souvenirs sur le plan sociologique
P55 à 59 Axelrad parle des ravages des faux souvenirs sur le plan sociologique. Je crois que concernant cela il y a suffisamment d'études sur le nombre de victimes de violences sexuelles dans l'enfance ou l'adolescence et les ravages que cela crée chez ces victimes pour mettre l'accent sur les victimes non secourues que sur les rares cas de personnes accusées à tors....
La prévalence des violences sexuelles et des troubles dissociatifs :
The Role of Attachment Trauma and Disintegrative Pathogenic Processes in the Traumatic-Dissociative Dimension, 2019, Farini, Liotti, Imperatori.
A Global Perspective on Child Sexual Abuse: Meta-Analysis of Prevalence Around the World,
2011
Dissociation debates: everything you know is wrong Loewenstein 2018 (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6296396/).
The prevalence of dissociative disorders and dissociative experiences in college populations : a meta-analysis of 98 studies (https://www.tandfonline.com/.../10.../15299732.2019.1647915).
Chapitre : Faux souvenirs et trouble de personnalité multiple
P61 à 67 Elle parle du trouble de personnalité multiple et du cas de Sheri Storm et Sybil.
Cependant, de nombreuses études prouvent la prévalence et la véracité du TDI.
Un livre sur Sybil :
Une autre page sur Sybil : http://sybilandmpd.blogspot.com/
une page reprenant les recherches sur le trouble dissociatif de l'identité : http://childabusewiki.org/index.php?title=Dissociative_Identity_Disorder
Un examen de la validité du diagnostique du TDI : http://leadershipcouncil.org/docs/gleaves2001.pdf
Preuves contre la thèse iatrogène: https://scholarsbank.uoregon.edu/xmlui/handle/1794/1424
Preuves que le TDI n'est pas influencé :
Les troubles dissociatifs ne sont pas un phénomène nord américain :
La dissociation dans le DSM V:
Aiding the diagnosis of dissociative identity disorder: pattern recognition study of brain biomarkers, 2019
Neurodevelopmental origins of abnormal cortical morphology in dissociative identity disorder, 2018
Functional reorganization of neural networks involved in emotion regulation following trauma therapy for complex trauma disorders, 2019
Measuring fragmentation in dissociative identity disorder: the integration measure and relationship to switching and time in therapy, 2014
Revisiting the etiological aspects of dissociative identity disorder: a biopsychosocial perspective, 2017
Separating Fact from Fiction: An Empirical Examination of Six Myths About Dissociative Identity Disorder, 2016
Dissociation by Network Integration, 2020
Memories of Childhood Abuse: Dissociation, Amnesia, and Corroboration, 1999
More Questions About Recovered Memories, 2000
Dissociation in Trauma: A New Definition and Comparison with Previous Formulations, 2011
Dissociative part-dependent biopsychosocial reactions to backward masked angry and neutral faces: An fMRI study of dissociative identity disorder, 2013
Dissociative Part-Dependent Resting-State Activity in Dissociative Identity Disorder: A Controlled fMRI Perfusion Study, 2014
Abnormal Hippocampal Morphology in Dissociative Identity Disorder and Post-Traumatic Stress Disorder Correlates with Childhood Trauma and Dissociative Symptoms, 2014
Similar cortical but not subcortical gray matter abnormalities in women with posttraumatic stress disorder with versus without dissociative identity disorder, 2015
A clinician rating to diagnose CPTSD according to ICD-11 and to evaluate CPTSD symptom severity: Complex PTSD Item Set additional to the CAPS (COPISAC), 2021
Psychobiological Characteristics of Dissociative Identity Disorder: A Symptom Provocation Study, 2006
Trauma-related dissociation: An analysis of two conflicting models, Van Der Hart, 2021
Annexe
P73 à 76 : En annexe, elle ajoute une interview d'Elizabeth Loftus
Une page reprenant les différentes critiques contre Elizabeth Loftus : http://www.leadershipcouncil.org/1/lg/taus.html
Des livres à lire pour aller plus loin :
Dissociation and the Dissociative Disorders: DSM-V and Beyond
publié par Paul F. Dell, John A. O'Neil
Le soi hanté
Dissociation structurelle et traitement de la traumatisation chronique Onno van der Hart, Ellert R S Nijenhuis, Kathy Steele
The Trinity of Trauma: Ignorance, Fragility, and Control: the Evolving Concept of Trauma / the Concept and Facts of Dissociation in Trauma 2019
Nijenhuis (Auteur)
Rediscovering Pierre Janet. Trauma, Dissociation, and a New Context for Psychoanalysis
ByGiuseppe Craparo, Francesca Ortu, Onno van der Hart, 2019
Gérer la dissociation d'origine traumatique. Exercices pratiques pour patients et thérapeutes Suzette Boon, Kathy Steele, Onno van der Hart, 2017
Traiter la dissociation d'origine traumatique. Approche pratique et intégrative Kathy Steele, Suzette Boon, Onno van der Hart, 2018
https://www.deboecksuperieur.com/ouvrage/9782807314931-traiter-la-dissociation-d-origine-traumatique
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