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Le traitement en 3 phases

"Quel que soit le diagnostique, la psychothérapie vise à aider chaque patient à maintenir et améliorer son fonctionnement tout en changeant les façons d'être qui persistent mais ne sont pas adaptées". Traiter la dissociation d'origine traumatique (Steele, Boon et Van Der Hart, 2017)

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Le traitement adapté pour traiter un trouble dissociatif consiste en :

Phase 1 : Etre dans l'ici et maintenant, apprendre à discuter et se comprendre

  • Encourager le patient à créer et avoir suffisamment de sécurité dans sa vie quotidienne et son environnement proche.

  • Augmenter la communication à la fois interne (entre parties) et externe (notamment avec le thérapeute).

Phase 2 : Les traumatismes

  • Apprendre à faire face aux traumatismes,

  • Intégrer les souvenirs traumatiques.

Phase 3 : Modifier les automatismes, l'espoir et l'avenir

  • Adapter sa relation à autrui aux changements internes

  • Adapter sa relation à soi aux changements internes

  • Réfléchir à un nouveau départ, une vie avec de nouvelles bases plus adaptées

  • L'autonomie

  • Réfléchir à l'intégration : totale ou partielle

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Chacune de ces 3 phases est imbriquée, se chevauche, n'a pas de durée fixe ni d'ordre préétablit (excepté au départ un temps plus ou moins long de stabilisation et réassurance avec la phase 1)... Le patient pourra faire de la phase 1, puis un peu de phase 2, puis repassera à la phase 1 et passera à la phase 3 et reviendra à la phase1...

 

L'important est de s'assurer au début de la thérapie que le patient a suffisamment de sécurité dans sa vie quotidienne en commençant la phase 1 et qu'il apprend à développer ce sentiment de sécurité intérieure en ayant un travail où il se sent bien, des revenus suffisants, un logement décent et une sécurité physique dans ses relations proches... Etre un minimum en sécurité est le maître mot pour pouvoir commencer ce long et douloureux travail à la rencontre de soi même. Tant qu'il n'y a pas ce "minimum" de sécurité, le patient ne doit pas aborder les souvenirs traumatiques et son thérapeute doit l'aider à les contenir.

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Par la suite, le thérapeute doit s'adapter aux besoins du patient. Ce n'est pas au thérapeute de choisir quand il faut faire de la phase 2 ou de la phase 3 ou revenir à la phase 1 de stabilisation. Le patient et ses parties traumatiques savent ce qui est bon pour eux et à quel rythme ils doivent et peuvent avancer. N'oubliez pas que le trouble dissociatif de l'identité est un incroyable et très complexe moyen de survie mis en place par le patient ! Nous n'avons pas attendu que vous apparaissiez dans notre vie pour survivre et nous en sortir... Alors faites nous confiance, ne soyez pas trop directif ni rigide ! Le thérapeute si il perçoit trop de signes de bouleversement peut conseiller à son patient de prendre du temps pour améliorer sa sécurité dans son quotidien si tel n'est pas le cas. 

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Pour les thérapeutes, voir la rubrique de ce site "quelques conseils pour les pros" et lire le livre "Traiter la dissociation d'origine traumatique" de Steele, Boon et Van Der Hart qui aborde en détail les différentes phases de la thérapie.

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Ma thérapie d'un point de vue personnel :

Au départ, je cherchais un psychothérapeute pour m'aider à gérer mes difficultés de couple, gérer mon ex-mari et son harcèlement, gérer mes conflits au travail et trouver quelqu'un qui pourrait me rassurer sur l'état de mes filles, leur sécurité et leur équilibre.

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Je sentais de manière diffuse que j'avais des périodes de dépression, des moments où je perdais tous mes moyens et je commençais à réaliser que j'avais vécu de la violence conjugale et des viols avec mon ex-mari et à me dire que ce passé était peut-être la clé de mon comportement avec les compagnons que j'ai pu avoir par la suite. Je sentais de manière diffuse que j'avais beaucoup d'incohérences, beaucoup de comportements étranges que je n'arrivais pas à expliquer, des choses que je faisais comme un robot, des moments ou je perdais des compétences, du temps sans savoir comment ni pourquoi... Je ne me comprenais pas et je me dévalorisais beaucoup. J'avais l'impression d'avoir la "poisse" et de n'attirer que des tordus, d'être un "aimant" à situations à problèmes tant au travail que dans mes relations intimes et amicales. Je cherchais comment faire pour me sortir de ces situations ou je revivais en boucle des violences.

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J'avais vu des conférences de Anne-Laure Buffet sur les violences conjugales et je m'étais reconnue dans ce qu'elle en disait, cela me permettait de comprendre beaucoup de mes actions. Au début, toute mon attention était fixée sur mon ex-mari et ce que j'avais vécu avec lui, et la répercussion que cela avait pu avoir sur ma vie de femme.

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J'ai passé au moins 3 ans à "survoler et fuir" mes symptômes dissociatifs. J'acceptais de survoler uniquement la "surface" du problème et je ne trouvais donc pas de véritable amélioration dans mon quotidien ni de véritables solutions durables à mes angoisses et mes problèmes.

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Je voyais à l'époque ma psychologue actuelle et une psychiatre. Ma psychologue essayait sous forme de dialogue d'entrer en contact avec mes parties dissociatives et de m'aider à prendre conscience de mes switchs mais aucun "diagnostique" formel n'était posé.

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Ce qui a tout changé pour moi, c'est lorsque ma psychiatre a posé le diagnostique de SSPT (Syndrôme de Stress Post Traumatique) puis de TDI et que l'assurance maladie a reconnu officiellement sur ma carte vitale mon ALD (allocation de maladie longue durée). Cette reconnaissance officielle a tout changé ! Toute ma vie je n'avais pas été entendue, reconnue, crue, ce que j'avais vécu était nié. Avec cette reconnaissance, officiellement, la société voyait enfin en moi une victime, ma souffrance était visible, elle n'était plus perçue uniquement par moi et la société me tendait une main.

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Je voulais comprendre et vérifier par moi-même, j'ai demandé à cocher et "passer" moi-même les testes de SSPT en présence de ma psychiatre. Remplir les cases, voir noir sur blanc écrit tous les "traumatismes" que j'avais vécu m'a aidé à avancer. Voir que je cumulais des choses comme avoir vu mon père se faire tabasser, qu'il ait pris un coup de couteau, qu'il ait menacé de se suicider, les nombreuses morts jalonnant mon parcours, les conditions de vie déplorables de mon enfance, avoir vécu dans un pays en guerre civile, la violence quotidienne subie par le type d'accueil de la secte, mon contact avec la pauvreté extrême, la faim, la souffrance humaine... Voir que à chacune des questions à laquelle je devais répondre, je pouvais répondre "oui" avec un fait précis...

J'ai pris conscience que mon enfance n'avait pas été si belle et si parfaite et idéale comme je ne cessais de le répéter à moi et aux autres...

Puis j'ai commencé à chercher pour comprendre par moi-même, des livres, des interviews, des conférences... j'ai lu les livres "le soi hanté" de Steele, Boon et Van Der Hart et "Le livre noir des violences sexuelles" de la Docteur Muriel Salmona. Ca collait. Tout collait avec moi. De la même façon que les conférences de Anne-Laure Buffet avaient fait écho, ces livres parlaient de moi !

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Au début, je me disais  que tout allait aller très rapidement. J'avais lu et compris ce qu'était le TDI, ce serait un jeu d'enfant, il suffisait de partager les souvenirs. Je voulais que mes thérapeutes forcent ces parties à tout lâcher d'un coup pour que je sois débarrassée d'elles et qu'elles disparaissent. Il suffisait juste qu'elles racontent à mes psys et j'en serais débarrassée, ma vie serait parfaite, je n'aurais plus de problèmes ni de difficultés. Ce qu'elles avaient vécu, je m'en fichais assez. Je voulais juste reprendre ma vie et être tranquille. Elles ne faisaient pas vraiment partie de moi.

 

Mes thérapeutes insistaient pour m'aider à trouver une sécurité dans l'ici et maintenant, que je fasse des démarches pour trouver un appartement décent (le mien était insalubre), me concentrer sur comment me protéger au travail et mettre de bonnes distances, ne plus subir de harcèlement ou violences... que je rencontre une assistante sociale...

J'étais en colère, frustrée.

Ce n'était pas ce que j'attendais d'elles, je voulais qu'elles me "guérissent d'un coup de baguette magique" pour que je puisse enfin être heureuse et libérée, sans souffrir, sans ressentir, sans faire d'efforts...

Rien ne se passait comme je le voulais, j'étais agacée qu'elles reviennent toujours sur ces points, je ne voyais pas l'intérêt. Tout ce que je voulais c'était qu'elles me débarrassent de ces "parties". Tout était de leur faute (aux parties), l'échec de ma vie était de leur faute. Je voulais qu'elles s'en aillent !

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J'avais très peur de me retrouver en "sécurité", je pense que mes parties phobiques de l'expérience intérieure et de mes parties dissociatives savaient que si je l'étais, elles ne pourraient plus "rien" empêcher. J'avais déjà compris d'une certaine façon que quand j'étais en sécurité, quand j'étais bien, ma dissociation diminuait et des flashs de souvenirs traumatiques m'envahissaient. J'en étais terrorisée !

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Mes parties "imitant l'agresseur" et "en colère" luttaient beaucoup avec ma psychologue et s'opposaient énormément à la thérapie et mes "parties petites" se servaient de ma psychiatre pour exprimer tout leur manque affectif. C'était comme si je rejouais des scènes et batailles intérieures, ma psychologue me semblait froide et directive, elle représentait une menace, ma psychiatre était la maman dont j'avais toujours rêvé, douce et bienveillante. Ma psychiatre prenait beaucoup d'ascendance sur certaines de mes parties, je rejouais avec elle une forme d'emprise et d'idéalisation comme je l'avais vécu avec mes agresseurs. Ma psychiatre qui commençait tout juste à se former à la psychotraumatologie dialoguait presque exclusivement avec mes "parties petites" ou mes "parties mamans". Je sentais une résistance de sa part lorsque d'autres parties tentaient de venir lui parler  (notamment mes "parties suicidaires" et mes "parties en colère"). Elle me répétait souvent que la violence était interdite (contre soi ou les autres) et me donnait des techniques pour stopper son expression dans mon quotidien (une main en "Stop"...) dès que j'essayais de l'exprimer ou en parler. J'avais le sentiment qu'elle avait peur de moi, d'être un monstre dangereux en puissance alors que je n'avais jamais ressenti ou cru cela de moi (je n'ai JAMAIS été violente envers qui que ce soit et ma violence envers moi a toujours été "sous-contrôle". J'ai toujours eu des parties "contrôles" qui ont bloqué certaines de mes parties afin que je sois toujours apte à gérer un minimum ma vie et m'ont protégées des tendances auto destructrices). Mon diagnostique de TDI me semblait alors une menace. Au départ, ce diagnostique avait été un véritable soulagement, une guérison intérieure immense et m'avait redonné de l'estime de moi, de la confiance en moi et en la société et l'être humain. A présent, il était dangereux, j'étais dangereuse et la société allait me trouver dangereuse. J'avais l'impression de devenir une menace et quelqu'un dont on doit avoir peur et ma lutte et ma phobie intérieure augmentaient.

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En parallèle, petit à petit, avec l'aide de ma psychologue, ma cohésion intérieure et le dialogue intérieur avançait.

 

C'est comme si j'avais deux vies parallèles, comme si j'étais deux patientes différentes.

L'une qui dialoguait de mieux en mieux avec ma psychologue, qui avait de plus en plus confiance et qui avançait concrètement en thérapie. Mes parties acceptaient de venir s'exprimer et se montrer à elle, mes parties opposées à la thérapie et imitant l'agresseur commençant à être acceptées et perçues intérieurement comme finalement non agressives et ayant une bonne raison d'agir ainsi. Je commençais à creuser mon fonctionnement, à chercher à comprendre les "déclencheurs", à être attentive à mes ressentis et aux parties qui s'expriment et à chercher à les rassurer et les comprendre. Le partage des souvenirs traumatiques se faisait doucement et j'arrivais à les gérer.

Et l'autre uniquement centrée sur son besoin d'attention et d'avoir des signes affectifs et compassionnels à chaque séances avec ma psychiatre. Je ressortais de ces séances frustrée et en colère contre elle et contre moi-même. Mes tendances auto destructrices augmentaient en dehors des séances et alors que jusqu'à maintenant, j'avais toujours réussi à les canaliser ou les empêcher, je me mettais à me scarifier pour attirer son attention (je ne l'avais jamais fait), à boire plus... dès que je lui en parlais, elle s'inquiétait et condamnait. Elle voulait m'envoyer voir un addictologue, me proposait de m'hospitaliser (j'ai été hospitalisée quelques semaines par elle)... J'avais l'impression de devenir une folle et une droguée en plus d'être dangereuse. Je n'arrivais pas à lui expliquer et la convaincre que j'avais des parties "contrôles" et "analyses" qui jusqu'à maintenant avaient toujours su me protéger. Par exemple, tous ces "débordements" n'avaient JAMAIS lieu lorsque j'avais mes filles chez moi. J'ai toujours su les préserver et leur cacher mes hauts et mes bas. Lorsqu'elles étaient avec moi, seules mes "parties mamans" étaient présentes et ma thérapie se mettait alors en "suspend" ou je faisais en sorte qu'une autre personne de confiance prenne le relais et leur apporte ce dont elles avaient besoin à ma place (ma soeur ou ma mère, une amie...).

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Je n'arrivais pas à améliorer ce lien avec ma psychiatre, j'essayais via des mails de lui exprimer ce que je ressentais, pourquoi je réagissais ainsi, je lui expliquais ce dont j'avais besoin, j'expliquais mes victoires avec ma psychologue et pourquoi et comment cela fonctionnait dans le but de créer la même dynamique avec elle... en vain. En séance avec elle j'étais une petite fille en manque d'affection qui pleure beaucoup ou une maman qui parle de ses filles dès que je passais la porte de son cabinet. J'étais incapable de faire autre chose en dépit de tous mes efforts, mes analyses et prises de conscience. Je sombrais petit à petit et je m'épuisais à maintenir ce lien coûte que coûte. 

 

Et en même temps je refusais obstinément de rompre ce lien et de faire reposer ma thérapie uniquement sur ma psychologue. J'avais la peur ancrée que si je dépendais uniquement d'une personne, elle pourrait avoir de l'emprise sur moi et me faire du mal. Je pensais que cela détruirait notre lien "sain" et "équilibré". De plus, le statut "reconnu" de ma psychiatre était important à mes yeux. Je croyais que le soutien d'une psychiatre avait plus de poids dans la société française et aux yeux des juges et des professionnels de santé que celui d'une psychologue. Je voulais être reconnue "officiellement" (une psychiatre avait à mes yeux une formation en médecine, un diplôme de "poids") et j'avais peur de ne pas être crue et prise au sérieux si mon suivi et mon diagnostique n'était fait que par une psychologue (J'ignorais que ce diplôme était réglementé et je pensais que n'importe qui après une formation de 3 semaines pouvait y prétendre). Et enfin, je me disais que si j'avais une "équipe" autour de moi, plusieurs professionnels qui disent tous la même chose sur moi, cela donnerait du poids et que la véracité de mes dires ne seraient pas mise en doute si je témoignais.

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J'ai fini par stopper mon suivi par la psychiatre après qu'elle m'ait dit "toutes les petites filles rêvent de tomber enceinte de leur violeur". Cela a été l'électrochoc, la phrase de trop.

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A présent, je suis en paix. J'ai trouvé un bon équilibre avec ma psychologue.

J'ai intégré et accepté que mes parties font partie de moi, j'accepte petit à petit que ma honte, ma colère, mon désespoir... sont des ressentis légitimes faisant parties de moi. Je dialogue beaucoup intérieurement et je ne cherche plus à forcer ou accélérer les choses. Mes parties de moi coopèrent de plus en plus et se comprennent de mieux en mieux. Je modifie tout doucement mes automatismes et je suis beaucoup plus indulgente envers moi-même. Mon amnésie traumatique et mes barrières amnésiques entre parties sont encore présents mais je reste tout de même de plus en plus consciente de ce qui se passe à l'intérieur de moi. Mon quotidien s'est énormément amélioré. Je souffre beaucoup moins physiquement, je suis moins épuisée en permanence. Je commence à envisager ma vie avec espoir et à réfléchir à un autre métier, d'autres rêves... J'accepte plus les partages des souvenirs traumatiques bien que des peurs et blocages subsistent. Je sais qu'un jour, mes parties et moi nous ne ferons plus qu'une !

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Nota bene :

Ce texte décrit comment j'ai pu vivre les choses à une époque, depuis, j'ai compris des choses… 

Ce qui s'est joué entre ma psychiatre et moi était aussi beaucoup dû au fait que je rejouais des scènes de mon passé. Je voudrais lui dire qu'elle cesse de s'en vouloir et culpabiliser. Je ne lui en veux pas.

A l'époque, je cherchais beaucoup à la "former" et l'informer. Beaucoup de mes parties avaient ce but : former des gens, leur expliquer pour sauver, pour qu'ils puissent sauver d'autres gens comme moi. Pour que des gens comme mon frère ne se suicide pas, pour que des membres d'une famille n'aient pas à vivre cette perte immense et irréparable comme je l'ai vécu.

J'ai pu me montrer obstinée et à la pousser dans ses retranchements en oubliant que derrière la psychiatre, il y avait une femme. Commencer alors qu'on débute juste dans la découverte de la dissociation par un TDI complexe comme le mien est loin d'être évident… Mes parties "observatrices" et "analyses" l'observaient sans cesse lors des séances et le moindre de ses gestes ou paroles était décortiqué et analysé. Ce devait être très stressant et oppressant pour elle... Je voulais réparer avec elle tous mes liens affectifs et relationnels cassés dans mon histoire, je voulais lui exprimer et faire rejaillir sur elle toute la colère et la rage que j'avais pu ressentir face aux professionnels que j'avais rencontré dans ma vie (du fait de son statut officiel de psychiatre). Elle "payait" pour tous les autres, pour l'indifférence et la méconnaissance de la société.

J'ai appris qu'elle se forme à la prise en charge de la dissociation et je trouve cela formidable !

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Et en prenant du recul, je me rends compte de ce qu'elle m'a apporté ! D'abord de savoir enfin ce que j'avais (mon diagnostic) et qui j'étais. Grâce à elle je me comprenais enfin, toute ma vie prenait sens. Et elle m'a appris à écouter et prendre en compte mes "parties petites", grâce à cela, j'ai pu rapidement mettre en place une collaboration entre mes "parties mamans" et mes "parties petites". C'est, je crois, la toute première collaboration qui a eu lieu en moi. J'ai commencé à faire attention et prendre conscience des pleures que j'entendais en permanence à l'intérieur de moi que je refusais obstinément d'écouter. Avec ma psychologue, cela aurait mis plus de temps pour que je comprenne que des parties de moi souffraient et avaient besoin d'être consolées... 

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Dans mon parcours, j'ai vécu beaucoup de trahison et d'abandon mais j'ai aussi rencontré de belles personnes qui m'ont aidées. Cette psychiatre en fait partie.

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